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Message de Brigitte Züst accompagné de photo(s)
Publié le 03 décembre 2025 à 13:07
" Mes chers
je suis arrivée à Grenoble, au campus de Saint Matin d’Hères le 30 mai 1967 et j’ai habitée dans une résidence universitaire. En route entre la Suisse et Grenoble nous avons dû passer passer par Albertvillle et nous avons saluées Marianne et Mao. Mao a informé sa copine Paulette qu’il y ait maintenant une Suissesse au campus à Grenoble. Paulette a bien vite remarqué qu’il y ait une personne au campus qui n’était pas vêtue comme les étudiants français. Elle n’était pas timide et m’a demandé si j’étais Brigitte.
A partir de ce moment - là nous nous sommes vues de temps en temps.
En 1969 je me suis préparée à aller vers l’Australie. Paulette a enseigné à Naples et mon bâteau Marconi a fait escale à Naples. Alors nous avons convenues de nous rencontrer à Naples ou Paulette m’a cherché au port. Nous avons fait un tour en ville, elle m’a montrée la terre ou le magma bouillante. Nous nous sommes retardées, il manquait peu pour que Marconi soit parti sans mai!
Après 5 ans en Australie je suis rentrée en Suisse où j’ai trouvé un poste à Genève. Environ 1978 moi et ma mère sont allé en Tunisie chez Paulette et avons fait un voyage d’une quinzaine de jours avec Paulette en Tunisie. De Genève je suis allée voir Paulette de temps en temps. Une fois Paulette est venue à Genève, d’où nous avons fait, avec des collègues, une ballade de Noël le long du Jura.
Une autre fois nous avons rencontrées les deux Paulettes Paillard - une de Suisse et l’autre d’Autichamp.
Dernièrement je ne suis pas souvent allée à Autichamp car je ne conduis plus.
Merci de donner de bons voeux à Paulette si vous allez à Autichamp.
Et merci beaucoup à Chantal Barret et Sylvie Boyer de nous informer que Paulette a quitte ce monde.
Cordialement
Brigitte Züst "
je suis arrivée à Grenoble, au campus de Saint Matin d’Hères le 30 mai 1967 et j’ai habitée dans une résidence universitaire. En route entre la Suisse et Grenoble nous avons dû passer passer par Albertvillle et nous avons saluées Marianne et Mao. Mao a informé sa copine Paulette qu’il y ait maintenant une Suissesse au campus à Grenoble. Paulette a bien vite remarqué qu’il y ait une personne au campus qui n’était pas vêtue comme les étudiants français. Elle n’était pas timide et m’a demandé si j’étais Brigitte.
A partir de ce moment - là nous nous sommes vues de temps en temps.
En 1969 je me suis préparée à aller vers l’Australie. Paulette a enseigné à Naples et mon bâteau Marconi a fait escale à Naples. Alors nous avons convenues de nous rencontrer à Naples ou Paulette m’a cherché au port. Nous avons fait un tour en ville, elle m’a montrée la terre ou le magma bouillante. Nous nous sommes retardées, il manquait peu pour que Marconi soit parti sans mai!
Après 5 ans en Australie je suis rentrée en Suisse où j’ai trouvé un poste à Genève. Environ 1978 moi et ma mère sont allé en Tunisie chez Paulette et avons fait un voyage d’une quinzaine de jours avec Paulette en Tunisie. De Genève je suis allée voir Paulette de temps en temps. Une fois Paulette est venue à Genève, d’où nous avons fait, avec des collègues, une ballade de Noël le long du Jura.
Une autre fois nous avons rencontrées les deux Paulettes Paillard - une de Suisse et l’autre d’Autichamp.
Dernièrement je ne suis pas souvent allée à Autichamp car je ne conduis plus.
Merci de donner de bons voeux à Paulette si vous allez à Autichamp.
Et merci beaucoup à Chantal Barret et Sylvie Boyer de nous informer que Paulette a quitte ce monde.
Cordialement
Brigitte Züst "
Message de Jacques-Rémy GIRERD
Publié le 02 décembre 2025 à 20:01
" Paulette et ses multiples facettes. (Hommage prononcé à l'église d'Autichamp le 30 novembre 2025)
Il y a d’abord « la Paulette des fleurs » (qui sonne comme « la poète des fleurs »). Paulette des rosiers avant tout, Paulette des chats aussi, Paulette des chiens et notamment son dernier compagnon, Ulysse, aimé comme un frère, presque comme un amant et qui lui aura donné bien du fil à retordre, la pauvre bête. Paulette des jardins, le sien, si coquet, qu’elle adore faire visiter, et celui des autres qu’elle surveille du coin de l’œil. Elle débarque à l’improviste à la maison pour vérifier si ma consoude pousse bien. Ah la consoude ! c’est sacré pour Paulette. Comme le cache-noix moucheté, elle a cette habitude de ramasser des graines ici pour les déposer là, semant ainsi, sans bruit, les promesses de demain.
Ecolo, militante, Paulette vit la nature intensément : arbres, brins d’herbe, plantes en pot, ou plantes sauvages qui percent le bitume, bordent les chemins, ou peuplent les cimetières.
Je me souviens de ses expéditions nocturnes, fouinant les espaces funéraires, pour sauver des chrysanthèmes défraichis, les soigner et leur redonner une nouvelle vie. Paulette des fleurs, Paulette des saisons, Paulette en circuit court, Paulette engagée, Paulette contre le TGV, Paulette indignée, Paulette révoltée … Paulette à bicyclette avec le beau Montand,.. Là, je vais peut-être un petit peu trop loin.
Il faut dire que Paulette, elle aussi, possède ce don d’aller un peu trop loin. Trop d’aventures avec son chien, trop d’histoires avec les voisins. Galères de voiture et penchant pour les mésaventures. Trop d’amour à son égard, trop de haine et de racontars. Elle ne laisse personne indifférent. Ce petit brin de femme volontaire, à la fois demoiselle de confitures et de déconfiture, a son petit caractère. C’est une femme de la terre. Elle a aussi ses certitudes, hé ! elle a fait des études et parfois des humeurs qui la font passer du bonheur tranquille à la colère soudaine, et malheur à qui oserait troubler l’ordre de sa cuisine, son royaume absolu son point alpha, son khalifat. Elle sait faire la douce mais elle sait aussi sortir les griffes et feuler comme une chatte en furie.
Il y a aussi la Paulette mystérieuse, jalouse de ses secrets de jeunesse, où le savoir tient une place centrale. Educatrice, jardinière d’enfants, ou gouvernante à Naples ? où elle a appris la langue de Dante. Etudiante en physique fondamentale à Grenoble ? Qui pourrait raconter son odyssée jusqu’en Grèce, comme lectrice à l’Université d’Athènes d’où elle rapporta une passion pour les chèvres, les vieilles pierres et les grands voyages ? Professeure de français à La Réunion, en Tunisie, au Maroc, au service de la coopération ? ou à Romorantin, entre deux expéditions. Puis, à Crest et dans la Drôme des collines, où elle enseigne l’italien pour son dernier poste en date. Elle découvre alors notre département et décide d’y finir ses jours, dans l’ancienne cure d’Autichamp, transformée avec soin en musée personnel : bouquins, cafetières, collections de porcelaines, mistigris, plateaux berbères et mille autres souvenirs traces d’un passé riche en énigmes.
Mais Paulette c’est bien plus que cela, sensible, intellectuelle, cultivée, esthète et libre. Dans son presbytère, elle se plonge dans Calvino, La Fontaine, Green, Baudelaire ou les polars de Pierre Magnan. Elle écoute religieusement Verdi, Monteverdi, Mozart, se laisse bénir par l’onction du Fado qui lui bénissait l’âme. Choriste, fervente des impressionnistes, elle prêche Picasso ; communie avec Matisse et Berthe Morisot ; voue une dévotion absolue à Ronsard et Victor Hugo.
Tout cela ne l’empêche pas de s’encanailler autour d’une bière pression bien fraiche, en terrasse, à la vue de tous, tout en épluchant Le Monde, Charlie Hebdo, (c’est son côté paillard), le Canard et Le Crestois.
Maéva, présente parmi nous, est sa filleule (laïque, je précise). Sœur de Mina, mon épouse, et fille de Mao : l’ami de jeunesse de Paulette, éducateur d’adolescents difficiles. Malgré ses caprices de vieille fille, qui lui « cassait les bonbons » comme il disait, Paulette et Mao ne se sont jamais perdus de vue. A chaque retour en Métropole, elle était fidèle aux fêtes familiales dans la maison savoyarde. Mao, dans le roman-fleuve de sa vie, un pavé de 2000 pages, sans sauts de lignes, ni ponctuation, écrit d’un trait, évoque quelque part leur 1ère rencontre :
« La plupart des autres nanas, même craquantes sont des guidouilles, à part Monique elles sont très jeunes, presque à l'âge de devenir aides monitrices.
Michel Vinchinski est un bon moniteur, 19 ans. Pêché dans le sérail communiste, sera déjà l'an prochain, directeur d'une maison d'enfants, gérée par le Parti.
Ceux du stage de Montreuil sont les plus motivés, Valérie Chapeau-Blanc qui nous a accompagnés pour le démarrage, peut s'en retourner à Paname, satisfaite de ses stagiaires. Elle me laisse en charge une certaine Paulette, qui n'a que sa bonne volonté. Agréable brunette, bien qu'un peu poilue au menton et disproportionnée des hanches, Elle nous quittera très tôt pour des racontars sur son Jules, qu'en n’était pas un.
Rien qu'une « peine-à-jouir » me dis-je à notre première rencontre".
Je n’en lis pas plus car les mémoires de Mao sont particulièrement salées et en vérité, peu appropriées à être récitées dans une église
La vie amoureuse de Paulette reste impénétrable. A-t-elle eu des amants, à part Ulysse, et peut-être un certain Popeye de Barbès, dans les années 50, et peut être aussi Mao, lui-même? Mais… il est très chafouin sur le sujet. AHaH Paulette ! Pourquoi avoir tant semé de tendresse autour des enfants sans jamais en faire pousser un pour toi ? (du moins d’après ce que l’on sait). Comment savourer tous les plaisirs de la vie sans jamais cueillir ce fruit-là ? Paulette, sous tant d’aspects, reste à jamais ce personnage unique, phénomène à part, célibataire endurcie, elle cultive l’art des rencontres justes, plus que celui des foules. Sociable, quand elle voulait bien, espiègle à ses heures, incroyablement généreuse et attachante. Son art de se faire des amis était indéniable, même si certaines de ses prises de position pouvaient aussi susciter des incompréhensions voire parfois heurter. Quant à sa vie profonde, elle demeure enveloppée d’un mystère immense, insondable et délicieusement amphigourique.
Et puis, je termine par un souvenir, comme une scène volée à son jardin secret.
Un jour, de retour de Puy-Saint-Martin, je fais un crochet par Autichamp. Je m’arrête chez Paulette. Je frappe. Personne ne répond, J’insiste, j’appelle, toujours rien. Je me souviens alors, elle est sourde comme un pot. Je pousse la porte, je m’avance dans le salon et là, je la vois : Paulette, nue comme un ver, renversée sur son canapé, les bras grands ouverts. Chétive, baroque et presque transparente. Un instant, je pense qu’elle est morte. Je frôle son épaule. Elle entrouvre ses petits yeux comme si elle revenait d’un rêve enchanté. Comme une petite fille inondée de soleil dans une prairie de pâquerettes et de coquelicots. Puis,… sans un mot, elle se redresse, ajuste son peignoir et ravive le feu dans sa cheminée datant du siècle des Lumières, comme si tout cela était parfaitement naturel. Voilà, c’est elle, c’est Paulette.
Bella ciao, Papaille comme l’appelait Mao.
Jacques-Rémy Girerd "
Il y a d’abord « la Paulette des fleurs » (qui sonne comme « la poète des fleurs »). Paulette des rosiers avant tout, Paulette des chats aussi, Paulette des chiens et notamment son dernier compagnon, Ulysse, aimé comme un frère, presque comme un amant et qui lui aura donné bien du fil à retordre, la pauvre bête. Paulette des jardins, le sien, si coquet, qu’elle adore faire visiter, et celui des autres qu’elle surveille du coin de l’œil. Elle débarque à l’improviste à la maison pour vérifier si ma consoude pousse bien. Ah la consoude ! c’est sacré pour Paulette. Comme le cache-noix moucheté, elle a cette habitude de ramasser des graines ici pour les déposer là, semant ainsi, sans bruit, les promesses de demain.
Ecolo, militante, Paulette vit la nature intensément : arbres, brins d’herbe, plantes en pot, ou plantes sauvages qui percent le bitume, bordent les chemins, ou peuplent les cimetières.
Je me souviens de ses expéditions nocturnes, fouinant les espaces funéraires, pour sauver des chrysanthèmes défraichis, les soigner et leur redonner une nouvelle vie. Paulette des fleurs, Paulette des saisons, Paulette en circuit court, Paulette engagée, Paulette contre le TGV, Paulette indignée, Paulette révoltée … Paulette à bicyclette avec le beau Montand,.. Là, je vais peut-être un petit peu trop loin.
Il faut dire que Paulette, elle aussi, possède ce don d’aller un peu trop loin. Trop d’aventures avec son chien, trop d’histoires avec les voisins. Galères de voiture et penchant pour les mésaventures. Trop d’amour à son égard, trop de haine et de racontars. Elle ne laisse personne indifférent. Ce petit brin de femme volontaire, à la fois demoiselle de confitures et de déconfiture, a son petit caractère. C’est une femme de la terre. Elle a aussi ses certitudes, hé ! elle a fait des études et parfois des humeurs qui la font passer du bonheur tranquille à la colère soudaine, et malheur à qui oserait troubler l’ordre de sa cuisine, son royaume absolu son point alpha, son khalifat. Elle sait faire la douce mais elle sait aussi sortir les griffes et feuler comme une chatte en furie.
Il y a aussi la Paulette mystérieuse, jalouse de ses secrets de jeunesse, où le savoir tient une place centrale. Educatrice, jardinière d’enfants, ou gouvernante à Naples ? où elle a appris la langue de Dante. Etudiante en physique fondamentale à Grenoble ? Qui pourrait raconter son odyssée jusqu’en Grèce, comme lectrice à l’Université d’Athènes d’où elle rapporta une passion pour les chèvres, les vieilles pierres et les grands voyages ? Professeure de français à La Réunion, en Tunisie, au Maroc, au service de la coopération ? ou à Romorantin, entre deux expéditions. Puis, à Crest et dans la Drôme des collines, où elle enseigne l’italien pour son dernier poste en date. Elle découvre alors notre département et décide d’y finir ses jours, dans l’ancienne cure d’Autichamp, transformée avec soin en musée personnel : bouquins, cafetières, collections de porcelaines, mistigris, plateaux berbères et mille autres souvenirs traces d’un passé riche en énigmes.
Mais Paulette c’est bien plus que cela, sensible, intellectuelle, cultivée, esthète et libre. Dans son presbytère, elle se plonge dans Calvino, La Fontaine, Green, Baudelaire ou les polars de Pierre Magnan. Elle écoute religieusement Verdi, Monteverdi, Mozart, se laisse bénir par l’onction du Fado qui lui bénissait l’âme. Choriste, fervente des impressionnistes, elle prêche Picasso ; communie avec Matisse et Berthe Morisot ; voue une dévotion absolue à Ronsard et Victor Hugo.
Tout cela ne l’empêche pas de s’encanailler autour d’une bière pression bien fraiche, en terrasse, à la vue de tous, tout en épluchant Le Monde, Charlie Hebdo, (c’est son côté paillard), le Canard et Le Crestois.
Maéva, présente parmi nous, est sa filleule (laïque, je précise). Sœur de Mina, mon épouse, et fille de Mao : l’ami de jeunesse de Paulette, éducateur d’adolescents difficiles. Malgré ses caprices de vieille fille, qui lui « cassait les bonbons » comme il disait, Paulette et Mao ne se sont jamais perdus de vue. A chaque retour en Métropole, elle était fidèle aux fêtes familiales dans la maison savoyarde. Mao, dans le roman-fleuve de sa vie, un pavé de 2000 pages, sans sauts de lignes, ni ponctuation, écrit d’un trait, évoque quelque part leur 1ère rencontre :
« La plupart des autres nanas, même craquantes sont des guidouilles, à part Monique elles sont très jeunes, presque à l'âge de devenir aides monitrices.
Michel Vinchinski est un bon moniteur, 19 ans. Pêché dans le sérail communiste, sera déjà l'an prochain, directeur d'une maison d'enfants, gérée par le Parti.
Ceux du stage de Montreuil sont les plus motivés, Valérie Chapeau-Blanc qui nous a accompagnés pour le démarrage, peut s'en retourner à Paname, satisfaite de ses stagiaires. Elle me laisse en charge une certaine Paulette, qui n'a que sa bonne volonté. Agréable brunette, bien qu'un peu poilue au menton et disproportionnée des hanches, Elle nous quittera très tôt pour des racontars sur son Jules, qu'en n’était pas un.
Rien qu'une « peine-à-jouir » me dis-je à notre première rencontre".
Je n’en lis pas plus car les mémoires de Mao sont particulièrement salées et en vérité, peu appropriées à être récitées dans une église
La vie amoureuse de Paulette reste impénétrable. A-t-elle eu des amants, à part Ulysse, et peut-être un certain Popeye de Barbès, dans les années 50, et peut être aussi Mao, lui-même? Mais… il est très chafouin sur le sujet. AHaH Paulette ! Pourquoi avoir tant semé de tendresse autour des enfants sans jamais en faire pousser un pour toi ? (du moins d’après ce que l’on sait). Comment savourer tous les plaisirs de la vie sans jamais cueillir ce fruit-là ? Paulette, sous tant d’aspects, reste à jamais ce personnage unique, phénomène à part, célibataire endurcie, elle cultive l’art des rencontres justes, plus que celui des foules. Sociable, quand elle voulait bien, espiègle à ses heures, incroyablement généreuse et attachante. Son art de se faire des amis était indéniable, même si certaines de ses prises de position pouvaient aussi susciter des incompréhensions voire parfois heurter. Quant à sa vie profonde, elle demeure enveloppée d’un mystère immense, insondable et délicieusement amphigourique.
Et puis, je termine par un souvenir, comme une scène volée à son jardin secret.
Un jour, de retour de Puy-Saint-Martin, je fais un crochet par Autichamp. Je m’arrête chez Paulette. Je frappe. Personne ne répond, J’insiste, j’appelle, toujours rien. Je me souviens alors, elle est sourde comme un pot. Je pousse la porte, je m’avance dans le salon et là, je la vois : Paulette, nue comme un ver, renversée sur son canapé, les bras grands ouverts. Chétive, baroque et presque transparente. Un instant, je pense qu’elle est morte. Je frôle son épaule. Elle entrouvre ses petits yeux comme si elle revenait d’un rêve enchanté. Comme une petite fille inondée de soleil dans une prairie de pâquerettes et de coquelicots. Puis,… sans un mot, elle se redresse, ajuste son peignoir et ravive le feu dans sa cheminée datant du siècle des Lumières, comme si tout cela était parfaitement naturel. Voilà, c’est elle, c’est Paulette.
Bella ciao, Papaille comme l’appelait Mao.
Jacques-Rémy Girerd "
Message de Marie-Christine et Guy DAVID
Publié le 01 décembre 2025 à 10:17
" Pour nous, c'était Paola, nous nous étions rencontrés il y a 35 ans pour des cours d'italien, la maison, ses jardins et les chats, comme moi, elle les aimait de toute son âme, c'était une personne vivante et qui a beaucoup aidé les humains aussi! Elle laisse un vide cruel dans nos vies, mais, sera toujours présente quand nous regardons une rose ou un chat ou Roche Colombe et le principal c'est d'avoir fait ce que nous devions accomplir pour elle comme nous le pouvions. Bonne Route Paola!
Tu comprends notre absence pour cause de maladie, retournerons au Autichamp bientôt.
Christine et Guy DAVID et tous les chats "
Tu comprends notre absence pour cause de maladie, retournerons au Autichamp bientôt.
Christine et Guy DAVID et tous les chats "
Message de Marie Rousse
Publié le 01 décembre 2025 à 09:39
" Je te souhaite, Paulette, d'aller vers la lumière et de trouver la paix de l'âme. Les dernières années ont été difficiles voire inexistantes dans la relation. Que tout ceci s'apaise et s'oublie. Chemine bien, sans te perdre.
Marie "
Marie "
Message de Patricia et Pierre-Yves Vasseur - Norval
Publié le 30 novembre 2025 à 20:30
" Le bureau de l’association Alticampus présente à la famille de Paulette ses sincères condoléances. Paulette restera pour Alticampus la personne coquette en tailleur bleue qui assistait à tous les spectacles d’Alticampus, toujours au premier rang où elle avait sa place attitrée. Nous perdons la doyenne du village d’Autichamp qui s'occupait de ses fleurs, de son jardin et de ses chats avec délicatesse. Nous pensons à elle en ce moment de souvenir. Qu’elle repose en paix à l’issue de sa longue vie.
Patricia, André, Xavier, Michel, Pierre-Yves, Aline, Mireille, José, Olivia "
Patricia, André, Xavier, Michel, Pierre-Yves, Aline, Mireille, José, Olivia "
Message de Ken pour toute la famille DELCOURT
Publié le 28 novembre 2025 à 14:44
" Paulette au revoir!
Paulette a depuis toujours pour moi fait partie intégrante du paysage Autichampois. Malgré tout Paulette a été une personne haute en couleurs et l'histoire d'Autichamp en restera pour longtemps marquée.
Avant même ma naissance en 1979 elle avait accueilli mes parents et mon frère a leur arrivée et pendant le debut de la rénovation de la maison.
Et puis enfant, à chaque passage après l'école où elle nous offrait des sucres d'orge ou une pièce pour un orangina chez Riquet.
Plus tard elle nous recevait toujours avec le plaisir de l'accueil autour d'un café à l'italienne ou d'un muscat.
Les visites quotidiennes à l'atelier de menuiserie à l'époque où mon père y travaillait encore.
Toute ces histoires de vie racontées et devenues presque légendes.
Elle avait ce sens précieux de l'esthétique autant dans la maison que dans les jardins fleuris et luxuriants.
L'amour des choses simples comme ramasser le bois mort près du cimetière ou les cueillettes sauvages.
C'est une grande liberté qui caractérisait Paulette et un amour de la vie. Elle a toujours demandé des nouvelles de mes 3 filles, de Florence et de mes parents.
Jusqu'aux derniers jours elle s'est réjouie de me voir et de découvrir les dessin de ma petite Adélie.
Voilà mon hommage chère dame et pour ce dernier voyage Paulette je te souhaite bon vent.
Ken "
Paulette a depuis toujours pour moi fait partie intégrante du paysage Autichampois. Malgré tout Paulette a été une personne haute en couleurs et l'histoire d'Autichamp en restera pour longtemps marquée.
Avant même ma naissance en 1979 elle avait accueilli mes parents et mon frère a leur arrivée et pendant le debut de la rénovation de la maison.
Et puis enfant, à chaque passage après l'école où elle nous offrait des sucres d'orge ou une pièce pour un orangina chez Riquet.
Plus tard elle nous recevait toujours avec le plaisir de l'accueil autour d'un café à l'italienne ou d'un muscat.
Les visites quotidiennes à l'atelier de menuiserie à l'époque où mon père y travaillait encore.
Toute ces histoires de vie racontées et devenues presque légendes.
Elle avait ce sens précieux de l'esthétique autant dans la maison que dans les jardins fleuris et luxuriants.
L'amour des choses simples comme ramasser le bois mort près du cimetière ou les cueillettes sauvages.
C'est une grande liberté qui caractérisait Paulette et un amour de la vie. Elle a toujours demandé des nouvelles de mes 3 filles, de Florence et de mes parents.
Jusqu'aux derniers jours elle s'est réjouie de me voir et de découvrir les dessin de ma petite Adélie.
Voilà mon hommage chère dame et pour ce dernier voyage Paulette je te souhaite bon vent.
Ken "
Message de Nicole et Gérard CRESSEAUX
Publié le 27 novembre 2025 à 13:01
" Paulette, Paulette... tu nous as abandonné.
Mais que de souvenirs.
- Les repas de famille en banlieue parisienne
- Puis ta maison d'Autichamp ou tu nous accueillais toujours chaleureusement avec tes chats et tes fleurs
- Le café de Riri
- Les fromages de chèvre de Mme Belon que tu nous a fait connaître
- Les vogues à la belle époque
Sans oublier les balades en forêt de Saôu
- La visite des fontaines
- Tes conseils de lectures
- et tous tes amis que tu nous a fait connaître.
Malheureusement la vie de chacun et l'éloignement nous a privé de te voir plus souvent.
Notre dernière visite date de 2018.
Nous garderons toujours ta gentillesse dans notre cœur.
Nicole et Gérard CRESSEAUX "
Mais que de souvenirs.
- Les repas de famille en banlieue parisienne
- Puis ta maison d'Autichamp ou tu nous accueillais toujours chaleureusement avec tes chats et tes fleurs
- Le café de Riri
- Les fromages de chèvre de Mme Belon que tu nous a fait connaître
- Les vogues à la belle époque
Sans oublier les balades en forêt de Saôu
- La visite des fontaines
- Tes conseils de lectures
- et tous tes amis que tu nous a fait connaître.
Malheureusement la vie de chacun et l'éloignement nous a privé de te voir plus souvent.
Notre dernière visite date de 2018.
Nous garderons toujours ta gentillesse dans notre cœur.
Nicole et Gérard CRESSEAUX "
Message de Sophie BEJANNIN accompagné de photo(s)
Publié le 25 novembre 2025 à 19:12
" Très chère Paulette
Je souhaite aujourd'hui rendre hommage à une âme exceptionnelle.
En tant qu'ami de longue date, je peux témoigner de la bonté et de la générosité qui te caractérisait Paulette. Tu étais une amie, une confidente, une source constante de vitalité et d'inspiration pour moi qui eu la chance de la connaître.
J’ai malheureusement déménagé côté Vercors de la Drôme.
Tu étais une personne qui vivait pleinement chaque jour, qui trouvait de la beauté dans les Rosiers, tous aussi beaux, originaux que toi . Tu avais cette capacité unique pour tout ce tu faisais.
Nous buvions un p’tit Porto ensemble pour partager tes souvenirs si merveilleux et fantastique.
Repose en paix, Paulette.
Au revoir, mon amie.
Sophie "
Je souhaite aujourd'hui rendre hommage à une âme exceptionnelle.
En tant qu'ami de longue date, je peux témoigner de la bonté et de la générosité qui te caractérisait Paulette. Tu étais une amie, une confidente, une source constante de vitalité et d'inspiration pour moi qui eu la chance de la connaître.
J’ai malheureusement déménagé côté Vercors de la Drôme.
Tu étais une personne qui vivait pleinement chaque jour, qui trouvait de la beauté dans les Rosiers, tous aussi beaux, originaux que toi . Tu avais cette capacité unique pour tout ce tu faisais.
Nous buvions un p’tit Porto ensemble pour partager tes souvenirs si merveilleux et fantastique.
Repose en paix, Paulette.
Au revoir, mon amie.
Sophie "
Message de Pascal Porta
Publié le 25 novembre 2025 à 18:13
" Nous nous sommes rencontrés avec Paulette lors des manifestations contre le passage du TGV dans la vallée.
Elle est entrée ainsi dans nos vies à moi et mes filles durant une période importante de notre vie. Elle y a permis de la fluidité et y a apporté sa personnalité. Pour toute cette période, je lui suis grandement reconnaissant. "
Elle est entrée ainsi dans nos vies à moi et mes filles durant une période importante de notre vie. Elle y a permis de la fluidité et y a apporté sa personnalité. Pour toute cette période, je lui suis grandement reconnaissant. "
Message de Guy et Marie-Céline vannieuwenhuyse
Publié le 25 novembre 2025 à 17:37
" Paulette , pendant plus de 35 ans , vous nous avez toujours accueillis avec beaucoup de sourires et de bonnes attentions ..MERCI , la famille Vannieu pense à vous "